5 astuces pour avoir confiance en soi grâce à des activités enrichissantes

5 astuces pour avoir confiance en soi grâce à des activités enrichissantes

Explorer la confiance en soi : un chemin qui commence souvent dehors

Il y a ces jours où l’on doute, sans trop savoir pourquoi. Ces matins où le miroir devient juge, où l’on s’habille comme pour se cacher. Pourtant, parmi les mille astuces sur papier glacé qu’on nous sert, il en est une, toute simple : sortir. S’embarquer dans une activité, une escapade, un moment hors de soi, pour mieux revenir vers soi. Car retrouver confiance, c’est un peu ça : arrêter de se regarder pour enfin s’émerveiller à nouveau. Et quoi de mieux que des expériences authentiques pour s’y reconnecter ?

Voici cinq idées d’activités, douces ou téméraires, accessibles ou audacieuses, pensées non pas pour transformer votre vie du jour au lendemain, mais pour glisser en vous ce souffle délicieux : la sensation d’être vivant, à sa place, et étonnamment fier de soi, sans forcer le trait.

Randonner seul·e : l’art subtil de s’apprivoiser

Si vous avez déjà emprunté un sentier de randonnée en solitaire, vous savez de quoi je parle. Il y a d’abord le silence, presque inconfortable, puis le rythme des pas qui devient musique intérieure. Marcher seul·e, c’est quitter le tumulte pour renouer avec une forme de courage discret : celui de se faire confiance, tout simplement.

Je me souviens d’un samedi de février, brumeux à souhait, où j’ai suivi les lacets du sentier des crêtes à La Roche-Guyon. Les arbres feutrés, le vent timide… et cette montée dans les jambes, comme autant de preuves que le corps sait faire. On découvre alors qu’on n’a pas forcément besoin de faire du bruit pour exister. Parfois, marcher suffit.

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Choisissez une balade accessible, laissez le téléphone en sourdine, et partez. Peut-être qu’au retour, vous ne serez plus tout à fait le même.

Pratiquer une activité artistique en groupe

Écrire un poème maladroit, peindre un ciel trop violet, ou danser sans connaître un seul pas… Et pourquoi pas ? Participer à un atelier créatif – théâtre d’improvisation, aquarelle en plein air, ou même un cours de chant – permet de découvrir des parts de soi mises sous clé depuis longtemps.

C’est dans un petit atelier de céramique près du Mans que tout a cliqué pour moi un jour de pluie battante. Entouré de quatre inconnues appliquées à modeler des tasses difformes, j’ai ri comme un enfant en malaxant l’argile. Ce qui en est sorti n’avait rien de présentable… mais l’élan, lui, était magnifique. La beauté d’oser.

Ces activités artistiques nourrissent l’estime personnelle. Elles valorisent le processus plutôt que le résultat, et c’est souvent par là que passe la guérison de l’ego.

Se perdre dans l’Histoire, et se retrouver dans ses pas

Visiter un lieu chargé d’Histoire, ce n’est pas seulement apprendre. C’est ressentir que le monde ne commence ni ne se termine avec nous. Qu’il y a eu des destins plus tortueux que le nôtre, des héros discrets, des combats oubliés – et que dans ce tumulte, notre propre histoire a toute sa place.

Un dimanche d’automne passé à flâner dans les ruelles silencieuses de Vézelay m’a rappelé ceci : le courage ne crie pas. Entendre les échos des pèlerins d’antan dans les allées de la basilique m’a insufflé une forme de sérénité. Une humilité pleine, qui pourtant regonfle le cœur.

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Choisissez une abbaye, un château, un musée de village que personne ne nomme sur Instagram. Imprégnez-vous des lieux. Une forme de sagesse tranquille s’y cache souvent, prête à se glisser en vous comme une lanterne douce.

Se lancer un défi sportif, mais bienveillant

Pas besoin de marathons ou de corps sculptés au couteau. La confiance en soi ne se mesure pas en abdos. Mais relever un défi qui fait un peu trembler – une via ferrata, une sortie en paddle, une course d’orientation en forêt – ça forge. Non pas parce qu’on réussit, mais parce qu’on essaie.

Il y a trois étés, j’ai pesté solide contre un VTT coincé dans la gadoue d’un sentier corrézien. Mes poumons brûlaient, mes mollets criaient. Et pourtant, le soir venu, l’eau fraîche d’un lavoir ancien sur la nuque et la lumière tendre d’un crépuscule rural m’ont offert une fierté timide. Celle de l’effort juste, pas celui qu’on montre, mais celui qui reste.

Fixez-vous un petit défi à la mesure de vos appétits du moment. Et rappelez-vous : l’important, ce n’est pas d’aller loin. C’est de décider d’avancer.

Déguster avec lenteur : retrouver goût à soi à travers le goût des autres

Redécouvrir confiance… en cuisinant ? Absolument. Les découvertes gastronomiques ne sont pas que pour les becs fins. Manger local, apprendre une recette traditionnelle auprès d’un producteur ou s’offrir un repas solo dans un bon bistrot de terroir : autant de gestes simples pour se réconcilier avec ses cinq sens.

Un midi de mai, dans une ferme-auberge du Haut-Jura, j’ai goûté un comté affiné 36 mois sur une tranche de pain que la patronne avait pétri la veille. Rien de spectaculaire. Mais dans la mâche, dans l’accueil franc, dans le vin légèrement trouble, j’ai senti une forme de douceur très ancienne. Celle d’être à sa place, pour une fois sans avoir à le prouver à personne.

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Cherchez les producteurs locaux ouverts à la visite, les marchés de village, les ateliers de fabrication de fromage, de chocolat ou de bière artisanale où l’on met la main à la pâte. Apprendre ce que l’on mange, c’est mieux digérer l’existence – et ça n’est pas qu’une image.

Et si la vraie confiance était une forme de présence ?

Ce qui relie toutes ces activités – si différentes qu’elles soient – c’est qu’elles nous ramènent à nous-mêmes par la médiation du monde. Elles exigent attention, ouverture, lenteur parfois. Elles offrent surtout une voie discrète vers une assurance paisible, dénuée d’arrogance : celle de se sentir capable, enraciné, présent.

Au fond, la confiance ne surgit pas toujours en se regardant le nombril avec concentration. Parfois, elle naît dans un air vif, un silence partagé, un plat partagé, une peinture maladroite. Elle vient sans crier gare, discrète mais solide.

Osez, ce week-end peut-être, une de ces expériences. Rien que pour vous. Pas pour « devenir plus », mais pour être mieux. Et qui sait, dans un éclat de rire, une montée d’adrénaline ou la douceur d’une tranche de pain encore tiède, vous sentirez peut-être cette voix en vous chuchoter enfin : « Tu peux avoir confiance. Tu es exactement là où tu dois être. »